Fluicity compte parmi ses clients une centaine d’acteurs publics, dont de nombreux sont implantés hors des frontières nationales, comme la Région Bruxelloise, la Région Wallonne, le Ministère de l’Eau au Maroc ou encore la Ville du Cap en Afrique du Sud. Quant à EFALIA, elle réalise 50% de son chiffre d’affaires dans le domaine public en France, avec plus de 80 conseils départementaux et une cinquantaine de communes à son actif.

Avec cette acquisition, EFALIA poursuit sa stratégie de croissance externe et accroit sa présence à l’international, notamment en Belgique où Fluicity est implantée (Bruxelles).

*"La plateforme en ligne de Fluicity constitue pour nos clients institutionnels un complément naturel à notre solution de gestion de la relation usager. A l’heure où les gouvernements et organismes publics doivent se réinventer pour offrir à leurs administrés des outils de participation à la vie démocratique novateurs, cette nouvelle brique apporte une réelle valeur ajoutée à notre offre e-Gov".* déclare Pascal Charrier, CEO d’EFALIA. "*Par ailleurs, la capacité de Fluicity à convaincre une grande collectivité à l’export s’inscrit parfaitement dans notre stratégie de croissance à l’international."*

> Rappelons qu’EFALIA, qui compte à ce jour plus de 2500 clients dans le monde pour un CA de 18M €, a acquis au cours des six dernières années 7 sociétés.

*"EFALIA va nous permettre de renforcer nos capacités de développement, y compris à l’international.Nous sommes très motivés pour rejoindre cette une structure robuste, socialement engagée, et déjà active dans l’e-gouvernance".* Conclut Julie de Pimodan, Co-fondatrice et CEO de Fluicity.

### A propos de Fluicity

Fluicity est un logiciel en SaaS d’engagement, d’intelligence collective et d’aide à la décision. Sa plateforme en marque blanche a permis le déploiement de plus de 2000 consultations citoyennes, dans une centaine de collectivités territoriales en France et dans le monde. Active depuis 2015, Fluicity a levé autour de 3M EUR auprès d'investisseurs publics et privés en France et en Belgique. La start-up été primée de nombreuses fois dans le cadre de concours d’innovation (ex: MIT Award, Concours d’Innovation BPI) et s’est rapidement positionnée comme l’une des structures pionnières des Civic tech en Europe en permettant notamment la création de l'Association des Civic Tech Européennes (ACTE-europe). Agréée Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS) depuis 2019, cette start-up engagée s’est donné comme mission de favoriser des modes de décisions plus ouverts et plus durables dans les organisations du 21e siecle. [https://get.flui.city](get.flui.city)

### À propos d’EFALIA

EFALIA est un éditeur français, expert en dématérialisation des documents et des processus et simplifie quotidiennement la gestion administrative de plus de 2 500 clients et 150 000 utilisateurs. La suite logicielle EFALIA permet de couvrir tout le spectre de la dématérialisation : Dématérialisation à la source (GRU/GRC), capture de flux d’information, gestion documentaire et de contenu (ECM), composition interactive de documents (CCM), gestion des processus métier (BPM), signature électronique, coffre-fort numérique certifié. Elle répond ainsi à toutes les problématiques de digitalisation des PME, ETI et organisations publiques.

Pour offrir le meilleur à ses clients, EFALIA investit plus de 25 % de son CA en R&D chaque année. Elle dispose par ailleurs d’une structure financière solide et d’un investisseur partenaire, BNP Paribas Développement, pour l’accompagner dans sa croissance, y compris à l’international. [www.efalia.com](www.efalia.com)


Fluicity compte parmi ses clients une centaine d’acteurs publics, dont de nombreux sont implantés hors des frontières nationales, comme la Région Bruxelloise

##### [EFALIA]([www.efalia.com](www.efalia.com)), éditeur d’une suite logicielle modulaire de gestion de contenu intégrant une solution de gestion de la relation usager au service de la performance publique, annonce l’acquisition de Fluicity, elle-même éditrice d’une plateforme SaaS de consultation citoyenne et acteur reconnu dans l’écosystème Civictech. Cette nouvelle témoigne de la volonté d’EFALIA de renforcer sa présence dans le secteur public, y compris à l’international.

EFALIA acquiert le pionnier Civictech Fluicity, renforçant sa présence internationale dans l'e-gouvernance

Ces dernières années, la technologie a trouvé sa place dans l'arène urbaine, favorisant une participation citoyenne accrue et renforçant la confiance du public.

Le traitement du langage naturel (NLP) qui permet aux machines de comprendre et d'interagir avec le langage humain, joue un rôle clé dans ce processus. Son application dans le traitement des feedbacks du public lors des consultations est particulièrement notable. En effet, les gouvernements locaux, confrontés à l'obligation légale de consulter le public sur une variété de questions municipales, sont souvent submergés par des données non structurées et difficiles à analyser.

Un **rapport de Deloitte** en 2019 a établi que "les collectivités sont inondées de données non structurées et difficiles à interpréter." Grâce au NLP, elles peuvent désormais   en extraire du sens pour élaborer des politiques publiques ou prendre des décisions. 

Une initiative marquante a été celle menée par le **Bureau du Conseil privé du gouvernement canadien en 2016**. Ils ont fait appel au NLP pour analyser les commentaires du public sur les lois de sécurité nationale. Cette expérimentation a ouvert la voie à l'utilisation du NLP pour faciliter l'engagement civique et la participation.

Mais l'utilisation de cette technologie soulève aussi des questions cruciales comme celle de la transparence sur l'usage de l'IA pour traiter les demandes citoyennes ou encore la capacité pour les administrations de garder la main sur les résultats.

C'est dans ce contexte que **Fluicity,  plateforme pionnière dans la participation citoyenne,** a intégré l'IA pour une gestion et une analyse optimales des commentaires du public. Face au défi du grand volume de propositions citoyennes, Fluicity a mis en place un module d'IA capable de regrouper automatiquement les propositions par thématiques. En utilisant l'IA et le NLP, ce module analyse les commentaires et les catégorise en différents thèmes, facilitant ainsi l'identification des tendances et des préoccupations majeures de la population. Ce processus automatisé économise du temps précieux aux administrations et simplifie l'analyse des données. Les gouvernements locaux peuvent ainsi rapidement comprendre les aspirations des citoyens et y répondre de manière efficace. 

![](/images/nuages-de-mots-ia.png "Nuage de mots généré par l'intelligence artificielle")

> Cette approche hybride assure que l'engagement civique reste authentique et respectueux des citoyens, tout en tirant parti des avantages de l'IA.

Cependant, Fluicity a pris soin de garder l'humain au cœur de la prise de décision. La plateforme offre aux administrations locales la possibilité de modifier manuellement les groupes thématiques générés par l'IA. Ainsi, le contrôle final reste entre les mains de ceux qui connaissent le mieux leur communauté, tout en bénéficiant de l'aide de l'IA.

![](/images/clustering-.png "Groupement de propositions généré par l'IA")

Fluicity illustre parfaitement comment l'IA peut être utilisée pour améliorer l'efficacité des processus de consultation tout en maintenant une responsabilité humaine dans la prise de décision. Cette approche hybride assure que l'engagement civique reste authentique et respectueux des citoyens, tout en tirant parti des avantages de l'IA.

Au final, l'IA est une ressource précieuse pour renforcer l'engagement civique et la confiance du public. Cependant, son utilisation doit être guidée par la transparence et l'interaction humaine pour garantir son acceptabilité et son efficacité à long terme.

Ces dernières années, la technologie a trouvé sa place dans l'arène urbaine, favorisant une participation citoyenne accrue et renforçant la confiance du public.

Loin de se cantonner aux domaines traditionnels comme la santé, l'industrie ou la finance, l'IA se dévoile aujourd'hui comme un nouvel acteur clé des villes, enrichissant la participation citoyenne et renforçant la confiance du public. Comment ? En utilisant le traitement du langage naturel pour analyser et comprendre automatiquement les résultats des consultations citoyennes. Découvrons ensemble comment l'IA, à travers ses applications concrètes, revitalise l'engagement civique dans nos villes.

L’intelligence artificielle : un nouvel acteur au cœur des villes pour dynamiser l'engagement civique

**Fluicity : Bienvenue, M. Camps. Nous sommes ravis de vous avoir ici aujourd'hui pour discuter de la vision de la ville d'Anvers pour l'engagement citoyen numérique. Pouvez-vous nous dire comment la ville d'Anvers envisage les solutions numériques de participation citoyenne?**

**Roel Camps :** Merci de m'avoir invité. La ville d'Anvers a sa propre plateforme de participation, qui n'était pas disponible sur le marché quand nous avons commencé. Anvers a une structure compliquée, au niveau de la ville qui est géographiquement répartie sur 9 districts, il y a un conseil avec un maire, des vice-maires. Et chaque district  prend des décisions de manière indépendante. Nous aimons être des pionniers dans le domaine de la participation citoyenne. Anvers est une ville très jeune, avec environ 500 000 habitants, dont un tiers sont des jeunes, nous reconnaissons la nécessité de nous adapter et de changer. Nous avons initialement construit notre outil de participation en 2011 et l'avons renouvelé en 2016 et en 2022. Notre approche combine la participation de haut en bas et de bas en haut. En raison de notre décentralisation profonde, ces outils sont utiles pour rendre les employés des districts de la ville plus autonomes en termes de participation citoyenne et augmenter ou stimuler le réflexe de consultation et de participation.

> Nous aimons être des pionniers dans le domaine de la participation citoyenne. 

**Fluicity : C'est impressionnant. Quand la ville d'Anvers a-t-elle commencé à utiliser des outils numériques pour le dialogue démocratique ?**

**Roel Camps :** Notre parcours dans les outils numériques pour le dialogue démocratique a commencé en 2010 lorsque Anvers était la Capitale européenne de la Jeunesse. En 2012, nous avons lancé notre premier outil numérique spécifiquement pour la participation des jeunes. L'année suivante, en 2013, une loi officielle sur la participation a été promulguée, basée sur notre politique jeunesse, consolidant notre engagement à impliquer les jeunes dans le processus de prise de décision.

V﻿oir cet article de [Democracy Technologies sur la ville de Gand.](https://democracy-technologies.org/participation/lessons-from-ghent/)

**Fluicity : La décision d'adopter des outils numériques était-elle principalement politique ou opérationnelle ?**

**Roel Camps** : C'était une combinaison. Opérationnellement, on m'a chargé de développer un cadre contemporain pour la participation des citoyens, la participation politique et les conseils consultatifs avec un plan de mise en œuvre. De là, après mes recherches, j'ai décidé qu'il était nécessaire d'intégrer des outils numériques pour impliquer les citoyens dans la politique de la ville et des 9 districts de manière ouverte, accessible, transparente et continue. 

**Fluicity : Pourriez-vous nous éclairer sur les types de dialogues numériques que vous avez mis en place ? Utilisez-vous des outils tels que le [budget participatif, l'appel à idées, ou le vote électronique](https://democracy-technologies.org/report-2023/?utm_source=Democracy+Technologies&utm_campaign=f33f9e4e76-EMAIL_CAMPAIGN_2022_11_29_03_04_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_-48b74a5386-[LIST_EMAIL_ID]) ?**

**Roel Camps :** Nous avons mis en place une méthodologie pour choisir les bons mécanismes de dialogue en fonction des situations. 95% des sujets sont concrets, basés sur l'expérience de vie quotidienne des citoyens. Nous recommandons de collecter ces expériences pour orienter les projets. Pour les sujets plus abstraits, nous favorisons l'échange physique entre différents acteurs, notamment les jeunes. Les outils utilisés [combinent approches physiques et numériques](https://get.flui.city/fr/blog/yann-yves-biffe-articuler-numerique-et-presentiel-pour-consulter-vos-citoyens) pour favoriser l'interaction. 

**Fluicity : Comment évaluez-vous les avantages des plateformes numériques d'engagement communautaire pour la ville? Y a-t-il des améliorations en termes de temps, d'efficacité ou de dépenses?** 

**Roel Camps :** Notre plus grande réalisation en matière de démocratie numérique a été le développement de notre outil. Il permet aux gens d'exprimer leurs pensées sans se sentir sous pression et nous fournit des informations précieuses. Tous les employés de la ville ont l'opportunité de participer, d'évaluer et de contribuer grâce à l'outil. Nous proposons des formations gratuites sur l'utilisation de la plateforme. Auparavant, l'analyse des données prenait quatre semaines avec Excel, mais maintenant nous pouvons le faire en une seule journée. En 2016, nous avons même envisagé la possibilité d'incorporer l'IA dans notre plateforme pour améliorer la compréhension humaine de ce que les gens disent. Cependant, notre ville a subi une cyberattaque et nous sommes encore confrontés à des défis depuis lors, nous avons donc besoin de plus de temps pour recommencer à innover.

**Fluicity : C'est malheureux d'entendre parler de l'attaque. Selon votre expérience, quels aspects pourraient être améliorés dans l'engagement communautaire numérique?** 

**Roel Camps :** Je rêve d'un outil de bas en haut qui puisse vraiment améliorer la vie des citoyens en répondant plus efficacement à leurs plaintes et à leurs idées. Nous aurions idéalement besoin de moins d'intermédiaires lorsqu'il s'agit de répondre aux préoccupations des gens, et nous devrions trouver des moyens de faciliter des changements plus rapides basés sur leurs idées. Bien que nous n'ayons pas mis en œuvre une fonction pour une réponse immédiate aux rapports des citoyens, car cela peut créer la perception de changements instantanés, nous comprenons la nécessité d'allouer les ressources efficacement. Actuellement, nous utilisons une application de rapport/questions, mais elle ne permet pas de générer des idées. C'est là que l'IA pourrait être très bénéfique pour fournir des réponses opportunes et précises aux citoyens. L'IA a le potentiel d'aider les gens de la ville à obtenir de meilleurs résultats dans un court laps de temps (voir [article de Democracy Technologies](https://democracy-technologies.org/getting-started/ai-update/) sur le sujet).

> L'IA a le potentiel d'aider les gens de la ville à obtenir de meilleurs résultats dans un court laps de temps.

**Fluicity : Enfin, quel cadre juridique pensez-vous pourrait être mis en place pour renforcer votre travail dans le but de mieux impliquer les citoyens?** 

**Roel Camps :** C'est une question difficile. Nous avons des résolutions internes avec des conditions pour faire respecter les décisions. Si la Belgique ou l'Union européenne peut faire quelque chose, ce serait d'expliquer les utilisations et les avantages de la participation. Pour moi, la participation n'est pas une question de gagner des débats, car nous avons des élections à cet effet. Il est important d'éclairer davantage de personnes, citoyens et politiciens, sur la valeur de la participation. Les politiciens ont souvent peur d'utiliser la participation comme source d'inspiration pour l'élaboration des politiques. Les idées et les expériences des civils devraient être utilisées comme source d'inspiration. "Inspraak" en néerlandais signifie avoir une voix ; cela ne signifie pas nécessairement avoir un rôle décisionnel. Nous le voyons comme un moyen d'utiliser les expériences de la vie quotidienne comme une source d'inspiration pour développer une ville conviviale, en équilibre avec les systèmes démocratiques d'élection. Nous devons éduquer davantage les gens et continuer à créer un corpus de littérature sur le sujet. J'attends avec impatience la prochaine décennie où davantage de personnes participeront parce qu'elles en voient les avantages.

> la participation est un moyen d'utiliser les expériences de la vie quotidienne comme une source d'inspiration pour développer une [ville conviviale](https://get.flui.city/blog/comment-la-participation-citoyenne-peut-elle-amliorer-la-qualite-de-vie-d-une-ville), en équilibre avec les systèmes démocratiques d'élection. 

**Fluicity : Merci, Roel, d'avoir partagé vos idées et vos expériences avec nous. Ce fut un plaisir de vous parler aujourd'hui.**

Fluicity : Bienvenue, M. Camps. Nous sommes ravis de vous avoir ici aujourd'hui pour discuter de la vision de la ville d'Anvers pour l'engagement citoyen numéri

Roel Camps, pionnier de la participation numérique d'Anvers, partage sa vision de la démocratie participative. Depuis les initiatives de la Capitale européenne de la jeunesse en 2010 jusqu'à la promotion d'outils de dialogue démocratique, Roel a su mêler technologie et engagement civique. Il continue d'innover dans un système de gouvernance complexe, favorisant une participation citoyenne bidirectionnelle. Il nous invite à découvrir la vision ambitieuse de la ville, ses succès, ses défis et l'[avenir de l'engagement numérique](https://www.oecd.org/governance/innovative-citizen-participation/).

Démocratie numérique : la vision de participation citoyenne à Anvers

## Quel était l’objectif du débat public sur le numérique en France ?

Sur le [site de la CNDP](https://www.debatpublic.fr/nouveaux-reacteurs-nucleaires-et-projet-penly), l’objectif est clair : “La relance de l’énergie nucléaire en France est un choix démocratique majeur qui engage la société pour les décennies à venir.  Chacun.e a le droit d'être pleinement informé.e et de participer à l’élaboration des décisions sur ce sujet, ce que garantit la CNDP”. Initialement, le débat devait évaluer quatre options : (i) ne pas construire de nouveaux réacteurs nucléaires en France ; (ii) utiliser une technologie de réacteur nucléaire alternative à celle de l'EPR2 ; (iii) ne réaliser qu'une seule paire d'EPR ; et (iv) trouver un autre site que celui de Penly. Ce débat était enfin censé nourrir le débat parlementaire sur la loi de programmation Energie-climat attendu au deuxième semestre.

## Quels moyens ont été mis en œuvre pour permettre cette participation?

L’équipe du débat a d’abord fait le choix d’un investissement important sur le volet communication. Sur le site de la CNDP, on retrouve beaucoup d’informations tant sur la méthodologie du débat, que sur le sujet débattu. Des [vidéos explicatives](https://www.youtube.com/watch?v=15n-aCi1kfg) ont été conçues par des partenaires média spécialisés, des lettres d’information étaient envoyées aux internautes, des campagnes sur les réseaux sociaux ont été investies, tout cela dans le but de toucher un large nombre de publics variés.

Sur le volet purement participatif,  une série de rencontres a été proposée, accessible en présentiel, ou en ligne. Il était également possible de participer sur une plateforme numérique de participation citoyenne qui proposait un module de questions-réponses sur lequel 253 participants ont interagi, et un forum de discussions sur lequel 1100 participants se sont rendus. Enfin un panel composé de 25 citoyens français ont fait des propositions sur l’incertitude climatique et géopolitique liée au débat.

## En quoi ce débat s’est-il finalement mal déroulé ?

Le débat public sur la construction de nouveaux EPR [est suspendu depuis début février](https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/nucleaire-apres-la-suspension-du-debat-public-sur-les-futurs-reacteurs-des-associations-denoncent-la-precipitation-du-gouvernement_5655944.html) : “ses organisateurs se sont sentis court-circuités par le calendrier de l'Elysée et du gouvernement. C'était pourtant censé être un modèle d’exercice démocratique” d’après France Info. Dans la section ‘enjeux du débat’ de [son site](https://www.debatpublic.fr/nouveaux-reacteurs-nucleaires-et-projet-penly) la CNDP expliquait pourtant clairement les conditions auxquelles le débat serait utile:

1. “Le débat intervient-il bien avant que la décision ne soit prise ?
2. Comment éviter que le débat ne se réduise à une bataille d’experts ?
3. Que pouvons-nous attendre de ce débat public ?”

Hélas aucune de ces questions préalables n’ont véritablement obtenu de réponse satisfaisante lors des derniers mois. 

La question de l’antériorité du débat par rapport à la décision est fondamentale car elle conditionne la capacité du débat à influencer la décision politique. 

> Cela semble évident mais il n’est pas rare que cette condition ne soit pas respectée dans le cadre d’un débat public. 

Dans le cas du débat sur le nucléaire,  le Sénat est intervenu en plein cœur du débat, en supprimant l'objectif de ramener à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité à l'horizon 2035. A cause de cela, le débat n'a pas atteint son objectif de nourrir le débat parlementaire sur la loi de programmation Énergie-climat attendue au deuxième semestre 2023.  

La question du risque de la bataille d’experts a également raté sa cible. En effet, malgré une quantité importante de contenus et de réunions diffusées sur le site, on s’y perd. Pour tenter de rattraper ses lacunes sur ce sujet complexe, le citoyen lambda doit passer plusieurs heures de formation sur le sujet, et prendre connaissance de chaque enjeu à travers des enregistrements de réunions publiques, d’une durée de plus de deux heures chacunes. La plateforme digitale semble n’être conçue que pour assurer le suivi de ces longues réunions. En outre, le niveau de connaissance des participants y est déjà très élevé “Existe-t-il une thermocline favorisée par le rejet d'eaux plus chaudes ? Quelles sont les conséquences sur le phytoplancton et le zooplancton? Plutôt que rejeter l'eau chaude résiduelle en mer, pourquoi ne pas l'utiliser pour chauffer des serres, bâtiments, piscines...?” etc.. Bref, le sujet est non seulement complexe et technique, mais les outils de participation sont intimidants et la “version débutants” du parcours de consultation est inexistante.  

Enfin sur la question de ce qu’on pouvait attendre de ce débat, si l’objectif d’influencer sur le travail parlementaire a été énoncé, on attend des réponses plus concrètes pour les prochains mois. En effet, la méthodologie de traitement et d’analyse de données, la transparence de la restitution, la vulgarisation de celle-ci auprès des médias pour un public plus large seront nécessaires pour aider la CNDP à assurer la réalisation de sa mission de “permettre à chacun de peser sur les projets politiques”.  A ce stade, sur le site de la CNDP on peut seulement lire ‘L’équipe du débat dispose désormais de deux mois pour traiter l’ensemble des contributions et publier son compte rendu. EDF et RTE auront ensuite trois mois pour publier leur décision et leurs réponses aux recommandations de la Commission en charge du débat.’ Cette dernière étape sera indispensable pour justifier l’utilité des moyens investis et pour démontrer de la reconnaissance à tous les participants, aussi experts soient-ils.

## Quelles leçons pouvons-nous en tirer?

Les trois questions soulevées par la CNDP sur l’utilité d’un débat public : (i) l’antériorité du débat sur la décision, (ii) la nécessité d’éviter la bataille d’experts et (ii) l’impact attendu du débat, sont particulièrement intéressantes et utiles pour toute institution ayant pour projet de lancer un dispositif de participation citoyenne. Être capable de répondre clairement à ces questions en amont d’une démarche n’est pas toujours simple. C’est pourtant la condition nécessaire à la réussite d’une consultation citoyenne. 

En ce qui concerne l’expérience des participants, en particulier de plateforme citoyenne numérique, il est essentiel, lorsque le sujet est complexe et/ou épidermique, de favoriser un parcours très encadré, permettant à toute personne de participer selon ses moyens, quel que soit son niveau de connaissance dans l’objectif de toucher des publics nombreux et variés. Exemple : un questionnaire grand public permettant de tester les connaissances des participants, un parcours de formation intégré à la plateforme permettant d’avoir accès à des niveaux plus ouverts de participation, etc… 

Enfin, qu’il s’agisse d’une simple consultation citoyenne locale ou d’un débat public national complexe, la sincérité de la volonté politique est probablement le plus grand facteur de réussite. Ainsi, en l’absence d'un alignement des différents pouvoirs en place sur l’intérêt d’un débat public, il sera difficile d’accorder le temps nécessaire à la bonne réalisation des échanges et impossible de lui donner du poids dans la décision politique.

Quel était l’objectif du débat public sur le numérique en France ?

Sur le site de la CNDP, l’objectif est clair : “La relance de l’énergie nucléaire en France 

Les débats sur le nucléaire organisés par la Commission Nationale du Débat Public viennent de se clôturer dans un climat de défiance exacerbé. En quatre mois, les différentes parties prenantes (gouvernement, CNDP, porteurs de projets, société civile) se sont retrouvées dans un imbroglio allant jusqu’à remettre en question l’utilité même du débat public sur la question du nucléaire.  Quelles sont les raisons des résultats mitigés de cet exercice démocratique et quelles leçons pouvons nous en tirer collectivement? Julie de Pimodan, experte en intelligence collective, fait le point dans une tribune [publiée par le magazine Acteurs Publics](https://acteurspublics.fr/articles/quand-le-debat-sur-le-nucleaire-tourne-a-la-defiance-quelles-lecons-pour-la-democratie).

Nucléaire : le débat en défiance, quelles leçons pour la démocratie ?

## Pourquoi avoir choisi Fluicity pour appuyer votre travail parlementaire ?

J’exerce en ce moment mon deuxième mandat. Sur le deuxième mandat, on sait qu'on doit faire plus de[ démocratie participative](https://get.flui.city/our-expertise), sans que ce soit un mot bateau donc voulait vraiment du super concret. C'était un engagement de campagne, parce que l’on sait très bien que passer devant les électeurs tous les cinq ans - même si c'est très démocratique et qu'on est attaché à la démocratie - on pense que cela n'est pas suffisant et il faut avoir un lien assez fort avec le territoire. 

Naturellement j’ai déjà un lien fort avec les élus. J'ai trente-deux communes sur ma circonscription et je les rencontre souvent. Je suis ancien maire de la commune des Houches, donc la relation avec les élus pour moi était évidente.

Après, on a les réseaux sociaux. Le problème des réseaux sociaux est que c’est souvent exacerbé. C'est surtout pas représentatif de la majorité des gens et nous, ce qu'on voulait c’était avoir quelque chose qui soit équilibré, sur lequel on puisse débattre. Même si les réseaux sociaux sont très pratiques pour faire passer de l'information, cela n’est pas aujourd'hui l'outil exceptionnel pour faire de la démocratie participative.

Donc c'est pour ça qu'on cherchait un produit. Le produit Fluicity nous a séduit à la fois parce que là vous avez des équipes sympa et que le produit au niveau technique qui nous paraissait bien. Il est adapté au budget d’un député. 

## Cette plateforme fonctionne-t-elle aussi bien à l’échelle d’une commune ou à l’échelle d’une circonscription ?

A l’échelle nationale c’est plus compliqué à mettre en œuvre, mais à l’échelle d’une commune c’est vraiment pertinent.  

> Je ne comprends pas qu’il y ait encore une commune qui ne dispose pas de cet outil la pour l’ensemble de ses projets

Mais en réalité cela prend du temps, cela n’est pas obligatoire on peut prendre des coups gratuitement donc il ne faut pas avoir peur du dialogue et je pense que le frein numéro un - pour les communes en tous cas - c’est que certaines n’ont pas confiance et ne veulent pas forcément discuter avec les gens. Quand elles le font, elles font vraiment le strict minimum pour que ce soit le plus aseptisé possible. Dans ma circonscription, nous n’avons pas peur du dialogue, et souvent on ne tombe pas d'accord, mais c’est comme cela qu’on avance.

## Comment allez vous utiliser la plateforme au niveau de la circonscription?

On voulait quelque chose qui soit représentatif de la circonscription, prendre des gens qui soient des gens modérés et pas que des extrêmes pour ou contre. Et donc c'est pour ça qu'on a mis cette plateforme en place. 

On l'utilise de deux façons : des questions vraiment génériques, ouvertes à tout le monde et un conseil citoyen à travers lequel nous allons faire directement participer au travail parlementaire. On était parti sur une volonté d'avoir entre cinquante et cent personnes inscrite dans ce conseil citoyen et aujourd'hui on a un peu plus de deux cents inscrits sur cette plate-forme. 

La prochaine étape est maintenant de faire vivre ce Conseil citoyen avec des temps qui seront réservés à la plateforme et des rencontres physiques pour compléter. 

## En quoi consiste exactement ce Conseil Citoyen?

L'idée, c'est vraiment qu'on anticipe ce qui va passer à l'Assemblée nationale et qu’on fasse grandir le débat en apportant à chaque fois des experts sur le sujet. Et puis pourquoi pas aller jusqu'au vote sur certaines propositions pour orienter mon vote à l’Assemblée. Même si mon vote reste à la fin un vote personnel, je vais vraiment tenir compte du Conseil Citoyen et si je n’en tiens pas compte, j'expliquerai pourquoi.

On a un volet plutôt local et un volet plutôt national. Au niveau national on va faire travailler les participants sur des projets de loi, des écritures d’amendement, des interventions en commission par exemple lors de questions au gouvernement. Au niveau local on peut avoir des questions mais plutôt écrites et ensuite des interpellations d’instance locales, sur des questions de qualité de l’air par exemple ou des hôpitaux.

## Comment avez-vous mis cette plateforme en avant auprès des citoyens de votre circonscription?

Nous avons déployé différents [outils de communication](https://get.flui.city/fr/ebooks-webinars/la-communication-en-consultation-citoyenne) : du bouche à oreille, une mini-campagne d’inscription sur les réseaux sociaux qui a très bien marché, une réunion de lancement, une plaquette dédiée, envoyée dans 57 000 boîtes, qui a été notre outil de base de lancement de du conseil citoyen. La presse a également permis de soutenir notre démarche car ce type de démarche mais avec une vraie mise en place et un dispositif qui fonctionne c’est vraiment innovant.

Quand on regarde les statistiques sur notre plateforme, on voit très bien qu'il y a des pics de visite et d’inscription très forts à partir du moment où il y a une communication dans la presse ou une distribution de boîtes aux lettres. Nous visions entre 50 et 100 inscrits au conseil citoyen et là on a vraiment dépassé les objectifs, donc nous sommes très contents du résultat et il nous semble indispensable d’avoir cette approche.

## Quels seraient vos conseils aux élus pour la mise en place d’une plateforme de démocratie participative en ligne?

Soit il faut le faire à fond, soit il ne faut pas le faire du tout. Parce que quand on fait un tout petit peu, si par exemple on fait une réunion publique une fois par an, les gens vont venir à cette réunion publique avec beaucoup de mécontentement, cela va faire cesser les réunions publiques ou cela ne se passe pas bien etc. De la même manière, sur les réseaux sociaux, il y a tellement de mécontents qui viennent pour tout casser avec des commentaires, cela devient difficile à gérer. 

> quand on a une continuité vraiment sur toute l'année et qu'on donne vraiment la possibilité aux gens de parler, de discuter, d’échanger à travers un outil dédié, on passe d'un côté vraiment très négatif à un côté positif on peut construire ensemble des choses.

P﻿oure aller plus loin sur les expériences d'acteurs publics dans la consultation citoyenne en ligne RDV sur [ce lien](https://get.flui.city/testimonials).

Pourquoi avoir choisi Fluicity pour appuyer votre travail parlementaire ?

J’exerce en ce moment mon deuxième mandat. Sur le deuxième mandat, on sait qu'on doit

X﻿avier Roseren, Député de la Haute-Savoie a choisi la plateforme de participation citoyenne Fluicity pour consulter les habitants de sa circonscription a travaux à l'Assemblée. Il nous raconte en quoi consiste le Conseil Citoyen et ce qu'il en attend.

Xavier Roseren : passer devant les électeurs tous les cinq ans, cela n'est pas suffisant

## RETOUR SUR LA FIN DE L’ANNÉE 2022

### Plus d’intégration entre les dispositifs physiques et numériques :

* Importer des fichiers papiers (propositions ou votes) recueillis lors de réunions physiques ;
* Générer un QR code sur tous les contenus de la plateforme pour connecter plus facilement des citoyens via les campagnes toutes boîtes ou d’affichage.

![QR codes disponibles sur chaque page](/images/qrcode-lien-plateforme-participative.png "QR codes")

### Une meilleure connaissance et un ciblage plus précis des populations :

* Ajouter des nouveaux champs dans les formulaires d’inscription comme le quartier, le métier ou le sexe ;
* Sécuriser les consultations en ciblant des utilisateurs selon certains segments ou en vérifiant leur document d’identité.

### Une analyse plus efficace des résultats de vos consultations :

* Comparer les données démographiques de votre espace avec celles de votre territoire (type INSEE)
* De suivre le trafic de votre espace et de chaque consultation en temps réel sur votre tableau de bord pour vérifier l’impact des campagnes de communication ; 
* Accélérer la lecture des contributions citoyennes grâce à un moteur d’intelligence artificiel résumant automatiquement les propositions.

### Une plateforme toujours plus accessible et modulaire

* Vérifier le niveau d’accessibilité lors de la personnalisation de celui-ci ;
* Possibilité de rédiger du contenu dans plusieurs langues
* Pouvoir choisir l’affichage par défaut des contributions (liste, carte ou carrousel)

## NOS PROJETS POUR 2023

* Encore plus d’intelligence artificielle pour vous faciliter le traitement des contributions et l’analyse des résultats de vos consultations
* Des nouveaux rôles de gestion permettant la délégation de l’administration à d’autres  parties prenantes ;
* Développer de nouvelles modalités de vote et de participation pour répondre à un plus grand nombre de cas d’usages ;
* Permettre une plus grande modularité de votre espace que ce soit au niveau des pages d'accueil ou des pages de consultation ;
* Vous donner la main pour envoyer des newsletters à des groupes d’utilisateurs ;
* Et bien d’autres surprises 😉

2023 est l'année de tous les possibles ! Que diriez-vous de saisir cette occasion pour  impliquer davantage les citoyens dans la vie de votre territoire ? Profitez des outils et des innovations proposés par l'équipe Fluicity pour créer des espaces de dialogue et de consultation plus efficaces et plus inclusifs. N'hésitez pas à [contacter nos experts](https://get.flui.city/demo/) en participation citoyenne pour aller plus loin.

RETOUR SUR LA FIN DE L’ANNÉE 2022

Plus d’intégration entre les dispositifs physiques et numériques :

Importer des fichiers papiers (propositions ou votes) rec

C'est la rentrée et l'équipe Fluicity a plein de surprises pour aider les **acteurs publics** à créer des liens plus forts avec les citoyens de leur territoire !
Au cours de la fin d'année 2022, nous avons travaillé dur pour développer [une plateforme](https://get.flui.city/plateforme-consultation-citoyenne/) encore plus performante.
En 2023, nous allons plus loin en ajoutant - entre autres - de l'**intelligence artificielle** pour faciliter le traitement des consultations, en créant de nouveaux rôles, et en développant de nouvelles modalités de vote.
Restez à l’écoute 📻

Nouveautés produit 2023

A la fin de l’année 2022, le monde est prisonnier du poids d'une multitude de problèmes (nouveaux et anciens). Il existe une myriade de causes d'instabilité politique et économique, notamment :

* la flambée des prix de la nourriture et de l'énergie
* l'inflation galopante et une récession imminente
* le contexte instable du changement climatique continu
* les inégalités non résolues depuis longtemps
* la pandémie de Covid-19
* la baisse du niveau de vie
* la guerre d'agression russe en Ukraine.

Il est inquiétant de constater que le nombre de personnes qui pensent que la démocratie est la réponse à ces problèmes diminue. Les dernières conclusions de l'État mondial de la démocratie révèlent un "déclin et une stagnation de la démocratie dans le monde".  Alors que de nombreuses démocraties ont mis en place les lois et les infrastructures nécessaires pour soutenir les institutions démocratiques, l'inégalité d'accès à ces institutions est un problème grave et persistant.

## **Nos principales préoccupation**

* Les enquêtes d'opinion mondiales montrent que cette période a coïncidé avec un déclin de la confiance du public dans la valeur de la démocratie elle-même. L'enquête World Values Survey (77 pays) démontre que moins de la moitié (47,4 %) de tous les répondants estiment que la démocratie est importante, contre 52,4 % en 2017....
* Aux États-Unis, les menaces pour la démocratie persistent après la présidence de Trump, illustrées par la polarisation, le contre-majoritarisme et le recul des droits établis de longue date.
* Près de la moitié (43 %) des démocraties - un total de 17 pays - en Europe ont subi une érosion au cours des cinq dernières années. Ces reculs touchent 46 % des démocraties les plus performantes.
* au moyen-orient, plus d'une décennie après les printemps arabes, les mouvements de protestation continuent d'être motivés par les défaillances des gouvernements en matière de prestation de services et d'opportunités économiques - des aspects clés des contrats sociaux.

## **Où nous trouvons l'espoir**

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* La guerre menée par la Russie en Ukraine a montré que la **démocratie est essentielle à la défense de la paix et de la prospérité**. La défense de la démocratie et de ses valeurs est devenue plus importante pour les Européens depuis l'invasion russe.
* Par conséquent, l'expansion de la démocratie en Arménie, en Moldavie et en Ukraine est une manifestation claire du désir d'**enraciner l'identité et la souveraineté nationales dans des institutions démocratiques.**

> Des formes novatrices de participation politique ont été testées dans toute l'Europe, notamment les **assemblées de citoyens, le budget participatif** dans des villes comme Paris ou Milan, les votes  et les nouvelles plateformes de participation en Estonie et à Madrid.

* Malgré une multitude de défis, l'Afrique reste résiliente face à l'instabilité. Des pays comme la Gambie, le Niger et la Zambie continuent d'améliorer la qualité de leur démocratie. En Afrique du Sud, **de jeunes militants ont participé à la formulation de la politique climatique du gouvernement** : plusieurs d'entre eux ont travaillé sur le plan d'action climatique 2021 de la ville de Johannesburg.
* L'Institut national électoral du Mexique a élaboré une **stratégie de culture civique** visant à responsabiliser les citoyens et à accroître leur participation au débat public, à la défense des intérêts et au renforcement de la responsabilité des institutions politiques.
* La Commission des droits de l'homme du Canada a pris des mesures pour exploiter les **processus participatifs afin d'orienter la prise de décision sur les questions sociales**. Par exemple, le défenseur fédéral du logement, hébergé par la Commission, s'appuie sur les soumissions publiques des Canadiens souffrant de problèmes de logement et d'itinérance pour formuler des recommandations politiques.

> Pour réinventer la démocratie en 2023, nous devons prendre des mesures audacieuses et novatrices pour faire en sorte que nos systèmes démocratiques soient inclusifs, représentatifs et capables d'aborder les questions urgentes de notre époque. Cela peut inclure la mise en œuvre de nouvelles technologies, telles que des systèmes de vote en ligne et des plateformes de participation et de consultation, afin d'accroître l'accessibilité et l’engagement citoyen. Il peut également s'agir de réformer nos institutions et structures politiques pour promouvoir une plus grande transparence et une plus grande responsabilité.

Soyons donc solidaires et défendons la démocratie. Continuons à dénoncer l'injustice et l'inégalité. Soutenons des élections libres et équitables, et favorisons l’expression de tous les citoyens. Nous vous souhaitons une merveilleuse fin d'année et un avenir plus radieux pour 2023.

A la fin de l’année 2022, le monde est prisonnier du poids d'une multitude de problèmes (nouveaux et anciens). Il existe une myriade de causes d'instabilité pol

En tant que défenseurs des progrès civiques, l'équipe Fluicity est profondément préoccupée par l'état de la démocratie. Au cours de l'année écoulée, nous avons constaté une tendance inquiétante des gouvernements du monde entier à prendre des mesures qui sapent les principes fondamentaux de la démocratie. Notre vœux pour 2023 c’est de réimaginer et de reconstruire nos **systèmes démocratiques** afin de relever les nombreux défis et inégalités qui existent au sein de notre société. Dans cette note de fin d'année, nous avons voulu illustrer cette aspiration en résumant ce que nous avons appris du dernier rapport intitulé "[The Global State of Democracy 2022](https://www.idea.int/democracytracker/publications)" de point de vue d’une civic tech.

Voeux de Fluicity pour 2023 

La **participation citoyenne** peut changer la qualité de vie en donnant aux citoyens une voix dans les décisions qui sont prises concernant leur ville. La participation citoyenne peut également contribuer à rendre les villes plus réactives aux besoins de leurs citoyens.

Les citoyens peuvent participer à la vie de leur ville de plusieurs façons, notamment :

1. Assister aux réunions du conseil municipal
2. Voter aux élections locales
3. Siéger aux conseils ou commissions de la ville
4. Faire du bénévolat dans des organisations locales
5. Participer à des enquêtes de la ville ou à des groupes de discussion
6. S'engager sur des **plateformes de consultation numérique**

## **La consultation numérique change la donne**

Aujourd'hui, les plateformes de consultation numérique deviennent la norme pour les villes qui ont besoin d'atteindre un public plus large et de faciliter l'engagement des résidents grâce à l'accès numérique. Dans des pays comme les États-Unis, le Canada, le Chili, l'Espagne, le Royaume-Uni, la France et la Belgique, les outils numériques d'intelligence collective sont désormais régulièrement utilisés pour co-créer des politiques et des projets publics.

L'exemple de la ville de Barcelone montre bien comment les plateformes numériques de consultation peuvent être utilisées pour améliorer la participation des citoyens. En 2002, Barcelone a lancé son processus de budget participatif, qui permet aux citoyens de décider comment dépenser une partie du budget de la ville. Le processus est facilité par une consultation numérique.

> Un autre bon exemple est celui de la Région wallonne qui a utilisé une plateforme de participation numérique pour **engager massivement les citoyens** dans leur plan de relance post-covid en 2020. La plateforme, appelée "Get up Wallonia", a été utilisée pour recueillir les idées et les propositions des citoyens sur la manière d'améliorer la qualité de vie en Région wallonne sur diverses thématiques : environnement, vie locale, solidarité, économie, etc.

Dans le contexte de la crise énergétique et de l'inflation des prix, de nombreuses villes utilisent leurs **outils participatifs** récurrents pour faire participer les citoyens à l'effort collectif nécessaire pour réduire la consommation d'énergie. Par exemple, à **Bruxelles ou à Strasbourg**, les conseils municipaux ont lancé des consultations ouvertes et collaboratives afin de permettre aux citoyens de participer à la résolution de la crise.

## Construire un processus de participation en ligne réussi



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Le succès d'une **consultation publique** dépendra de divers facteurs, notamment du thème de l'enquête, du public cible, de la stratégie de promotion et de la fréquence des consultations. Toutefois, voici quelques conseils sur la manière de construire une campagne de participation citoyenne réussie :

1. Choisissez un sujet qui soit pertinent pour votre public cible. Il existe de nombreux sujets potentiels qui pourraient convenir à une **consultation publique**. Par exemple, les plans d'aménagement d'un nouveau parc public ou d'un espace vert, les propositions de grands projets d'infrastructure ou la création d'une nouvelle politique ou d'un nouveau programme qui touche le public. En fin de compte, le meilleur sujet de consultation publique dépendra des besoins et des intérêts spécifiques de la communauté dans laquelle la consultation a lieu. Il est important de choisir un sujet qui soit pertinent et important pour les personnes qui participeront à la consultation.
2. Faites en sorte que l'enquête soit facile à remplir. Les questions doivent être courtes et simples, et les instructions claires et concises.
3. Faites une large promotion de l'enquête. Utilisez divers canaux de promotion, notamment les médias sociaux, le courrier électronique et, dans la mesure du possible, la presse et les médias traditionnels.
4. utilisez une **plateforme de participation en ligne** moderne offrant tous les outils pour consulter efficacement les citoyens et gérer leur participation (enquêtes, budget participatif, co-construction, intelligence collective).
5. Consulter les citoyens souvent et sur une grande variété de sujets pour former les gens à la participation et créer une culture de la participation.

Comme de plus en plus de personnes s'engagent dans leur communauté, il est clair que la participation citoyenne est un élément de plus en plus important de notre société. Les **plateformes de participation en ligne** offrent un moyen pour les individus d'avoir davantage leur mot à dire dans les processus de prise de décision et peuvent contribuer à promouvoir une plus grande transparence et responsabilité au sein du gouvernement. Elles contribuent également au développement d'une **culture participative**, ce qui peut favoriser un sentiment de communauté et d'appartenance chez les résidents, puisqu'ils ont la possibilité d'avoir leur mot à dire dans les décisions qui affectent leur vie. Cela peut conduire à un plus grand sentiment d'appartenance et de responsabilité chez les individus, ce qui peut à son tour promouvoir une citoyenneté plus active et engagée. En outre, une culture participative peut conduire à une **gouvernance plus efficace** et plus réactive, ce qui peut améliorer la qualité de vie globale de tous les résidents.

La participation citoyenne peut changer la qualité de vie en donnant aux citoyens une voix dans les décisions qui sont prises concernant leur ville. La particip

Aujourd'hui, les plateformes de **consultation numérique** deviennent la norme pour les villes qui ont besoin d'atteindre un public plus large et de faciliter l'engagement des résidents grâce à l'accès numérique.

Comment la participation citoyenne peut-elle améliorer la qualité de vie d'une ville ?


Dans le contexte de la gestion de la crise énergétique, les collectivités de ne sont pas toutes à armes égales pour concevoir et mettre en œuvre leurs stratégies de sobriété. Les grandes villes ont plus de capacités d’investissement mais doivent composer avec de plus nombreuses parties prenantes et les décisions peuvent être plus lentes. Les petites et les moyennes villes devront se focaliser sur les principaux émetteurs de CO2 que sont les ménages, la mobilité et le secteur tertiaire. Plus généralement, les villes vont devoir adopter trois types de décisions :

- la gestion minutieuse du budget & gel de futurs recrutements en 2023
- la réduction immédiate de certaines dépenses énergétiques dans l’espace publique
- l’investissement durable dans des équipements et dispositifs de réduction de consommation d’énergie

Voici une liste d’actions publiées par le site [FutureProoved.com](https://blog.futureproofed.com/climate-plan-starter-pack-for-a-growing-city) et dont l’efficacité a été prouvée dans d’autres villes.

## 1. Commencer par les bâtiments municipaux

### 💡 **Revoir l’éclairage des bâtiments administratifs.**

Cette mesure implique de rendre plus efficace l'éclairage des bâtiments municipaux.

Exemple d'action :

- Passer aux LED en économisant plusieurs dizaines de milliers d’EUR
- Déménager de manière temporaire de bâtiments trop chers à chauffer (exemple d’un [collège à Avignon](https://www.huffingtonpost.fr/environnement/article/face-a-la-flambee-du-prix-du-chauffage-ce-college-d-avignon-demenage-des-eleves_209811.html) dans le Vaucluse)

### 🏢 **Isolation des toits des bâtiments municipaux.**

L'isolation des toits de la municipalité permet d'économiser de l'énergie, de réduire les émissions et de donner l'exemple aux citoyens.

Exemple d'action :

- Économiser des dizaines de tonnes de CO2 par an en isolant les toits municipaux.

### 🚛 **Réduction des émissions de la flotte municipale.**

Cette mesure encourage une utilisation plus efficace de la flotte actuelle.

Action liée :

- Faire en sorte que les employés de la commune troquent la voiture contre un vélo, donnant ainsi l'exemple d'une mobilité plus durable.

## 2. Des alternatives pour le secteur de la mobilité

### 🚗 **Transport privé.**

Promouvoir l'utilisation du vélo ou de la marche à pied au lieu de la voiture.

Exemple d'action :

- rendre plus sûr pour les cyclistes le stationnement de leur vélo en ville.
  Le covoiturage. Fini le one-man-show en voiture. Partager c'est prendre soin.
  Exemple d'action :
- offrir une voiture à partager aux employés d’une entreprise ou aider à organiser du co-voiturage pour se rendre à la gare ou au travail.

### 🚆 **Transports publics.**

Un transfert modal vers les transports publics (sans train). La promotion de l'utilisation des transports publics peut être possible à partir de la municipalité.

Exemple d'action :

- offrir un bus gratuit à travers le centre-ville.

## 3. Miser sur la consommation des ménages

### 🏡 **L'isolation des maisons.**

Entreprendre une rénovation complète est souhaitable, mais probablement pas financièrement intéressant. L'isolation de la toiture est la mesure la plus rentable pour les maisons. L'isolation des murs et l'isolation du sol arrivent en deuxième et troisième position.

Exemples d'actions :

- Offrir une plateforme pour visualiser la consommation d'énergie (ex : Linky en France),
- Donner des primes pour l'isolation (ex : MaPrimeRénov’ en France), Organiser une séance d'information autour des rénovations complètes.

### 🔌 **Achat d'électricité 100% verte.**

L'achat d'électricité verte devient la norme pour de nombreux ménages. Votre ville peut accélérer ce processus. Par exemple en négociant des réductions auprès de fournisseurs d'électricité.

### 🍽️ **Réduction de la consommation d'électricité par des appareils plus économes en énergie.**

Remplacer les appareils ménagers inefficaces par des appareils plus efficaces permet d'économiser beaucoup d'argent et d'énergie.

Exemple d'action :

- Offrir des conseils gratuits pour identifier les appareils domestiques les plus inefficaces.

### 🚛 **Réduction des émissions de la flotte municipale**

La commune peut subventionner l'achat de composteurs ménagers ou de broyeurs à végétaux afin de réduire les aller/retours des camions bennes.

### 🤓 **Développer le coworking**

Revers de la médaille du télétravail : les ménages doivent garder le chauffage allumé pour travailler de chez eux.

Exemples d’actions :

- créer des espaces de coworking (ex : dans la bibliothèque de la ville) afin de réduire les dépenses en chauffage des ménages,
- comme le co-voiturage, aider à mettre en place du "co-télétravail" afin de travailler un jour sur deux chez le voisin. Bonus : ça créé des liens !

## 4. Investir dans les énergies renouvelables

La production d'énergie renouvelable est une colonne vertébrale essentielle de toute stratégie d'action climatique. Voici les options les plus intéressantes :

### 🌞 **Panneaux photovoltaïques sur les foyers.**

Cette mesure est rentable et permet de réduire davantage les émissions du secteur des ménages. Le coût de l'énergie solaire est aujourd'hui parmi les moins chers.

Exemple d'action :

- organiser des achats groupés pour ses habitants par exemple dans le bois de chauffage et de granulés à bois.

### 🌬️ **Éoliennes.**

Chaque éolienne est rentable et compense beaucoup d'émissions de carbone. Si elle est organisée avec la participation des citoyens, elle a plus de chances de réussir.

Exemple d'action :

- la participation citoyenne dans les petites et grandes municipalités.

### 🏢 **Panneaux photovoltaïques dans les bâtiments municipaux avec des coopératives énergétiques.**

Démocratiser l'accès à la production d'énergie renouvelable est possible via les coopératives énergétiques.

Exemple d'action :

- ouvrir les toits des bâtiments municipaux aux coopératives citoyennes.

## 5. Le mode participatif pour responsabiliser les citoyens

L'adaptation de votre municipalité au changement climatique est inévitable et essentielle. Cette adaptation dépend de chaque lieu et de chaque contexte, spécifique à votre territoire. Pour prendre les bonnes décisions et renforcer leur mise en œuvre, il est important de **développer l’implication des citoyens dans votre plan de sobriété énergétique.**

Exemple d’action : mettre en place une plateforme de participation citoyenne pour consulter vos citoyens sur leurs attentes et capacités en matière de sobriété énergétique. Ce mode opératoire a également prouvé son efficacité : d’une part pour responsabiliser les citoyens autour de décisions complexes, d’autre part pour les engager durablement dans cet effort collectif. Concrètement, il est possible de :

- lancer un questionnaire citoyen pour interroger les citoyens sur votre Plan Climat,
- organiser un “budget participatif inversé” permettant aux citoyens de voter et de prioriser les réductions de dépenses les plus souhaitables pour leur ville,
- donner aux citoyens le moyen de proposer des leviers originaux de réduction de leur consommation énergétique sur leur territoire.

![Votation Sables d'Olonne](/images/votation-sables-olonne.jpeg)

_A titre d’illustration, la ville des Sables d’Olonne a décidé de lancer un questionnaire sur la plateforme de participation citoyenne Fluicity pour engager les citoyens dans leur politique de gestion de la crise en les invitant à se positionner sur des projets associés._

Cette approche permet de faire prendre conscience aux citoyens que ces décisions - qui touchent à des habitudes ancrées dans nos quotidiens - seront difficiles, voire impopulaires et qu’un effort collectif sera nécéssaire pour qu’elles puissent avoir un impact sur notre autonomie énergétique.

> De plus en plus de villes misent sur l‘approche participative pour mettre en musique ces transformations profondes.

C’est le cas des capitales européennes comme [Bruxelles](https://fairebruxellessamen.be/processes/changeitnow) ou [Strasbourg](https://participer.strasbourg.eu/detail-participation/-/entity/id/404942670) qui ont mis en place des plateformes dédiées. **Alors pourquoi pas vous ?**




Dans le contexte de la gestion de la crise énergétique, les collectivités de ne sont pas toutes à armes égales pour concevoir et mettre en œuvre leurs stratégi

Le prix de l'énergie a connu une hausse vertigineuse : celui du gaz a été multiplié entre 10 et 20 entre début 2021 et aujourd'hui. La situation est similaire sur le marché de l'électricité. Cela place de nombreuses collectivités territoriales et entreprises dans des situations financières extrêmement difficiles.

* Comment les collectivités peuvent-elles mettre en place des stratégies efficaces de contrôle de dépenses et de maîtrise de la consommation énergétique ?
* Comment responsabiliser les citoyens autour de ces enjeux critiques pour l'avenir de nos territoires ?

L'équipe Fluicity a mené l'enquête en s'appuyant sur le témoignages de ses villes partenaires ainsi que du site [FutureProofed](https://www.futureproofed.com/).


5 conseils aux collectivités pour faire face à la crise énergétique


_Arthur Del Marmol, responsable du cabinet en charge de la mobilité et de la transition numérique._

### Avant d’utiliser Fluicity, comment organisiez-vous vos enquêtes de quartier ?

Nous avions pour habitude de faire des consultations par le biais de circulaires-papiers qu’on distribuait dans toutes les boites. Cela pouvait concerner l’aménagement d’un ralentisseur ou une rue en sens unique. C’était très ponctuel sur des sujets qui impactent directement les riverains concernés.

Pour répondre, les citoyens devaient nous renvoyer un talon-réponse indiquant s’ils étaient favorable ou défavorable à l’aménagement. Ils avaient la possibilité d’ajouter un commentaire dans un espace assez limité. Ensuite, nous récoltions les réponses par mail ou par la poste et nous retranscripions unes à unes les réponses en format Excel pour connaître le taux de favorable au projet. Cela prenait beaucoup de temps et beaucoup de ressources.

> C’était un processus assez laborieux puisqu’on devait écrire, imprimer et distribuer plusieurs milliers exemplaires au sein d’un quartier, pour que les gens puissent lire l’information et y répondre”.

### Quelles étaient les limites ? Pourquoi avoir changé de méthode récemment ?

C’était un processus laborieux à la fois pour l’administration et pour les citoyens qui souhaitaient participer à l’enquête. Mais ce qui nous retenait de changer de méthode pour ces consultations c’était la fracture numérique importante à Woluwe-Saint-Pierre car nous avons une population dont la moyenne d’âge est assez âgée. On a malgré tout voulu tester, et voir si la participation citoyenne ne pouvait pas évoluer et se faire en ligne pour des sujets de quartiers.

### Qu’avez-vous mis en place pour simplifier ces méthodes de consultation ?

Nous avons innové en proposant aux citoyens de répondre à une enquête en ligne. Cela permettait de participer plus facilement et, de notre côté, nous récoltions des résultats directement sur un format Excel.Pour nous assurer que seuls les habitants des quartiers concernés puissent répondre, nous avons utilisé notre plateforme, Fluicity, qui permet d’inclure une condition d’accès au questionnaire, en fonction de leur lieu d’habitation. En indiquant une rue du quartier, ils pouvaient répondre à l’enquête ; sinon ils étaient redirigé directement vers la fin du questionnaire sans possibilité de répondre.La plateforme nous a également permis élaborer un questionnaire plus complet avec des questions plus générales, plus ouvertes que celles que nous utilisions auparavant.

Après, il a fallu informer et communiquer autour de l’enquête avec une simple circulaire distribuée dans toutes les boîtes. La nouveauté était le QR code qui amenait directement les citoyens sur l’enquête en ligne.Pour cette première expérimentation, nous avons laissé la possibilité aux citoyens de nous renvoyer le questionnaire via mail ou courrier. Ensuite, nous n’avions plus qu’à exporter les résultats du questionnaire en ligne, ajouter les quelques réponses reçues par voie courrier avant de l’envoyer au bureau d’étude. Au final, cela a facilité à la fois la participation et le traitement des données !

> Avant, nous prenions facilement plus de 3 jours pour traiter les réponses. Là, nous avons pris moins d’une journée.”

### Quels ont été les résultats de cette première consultation ?

Nous avons reçu la quasi-totalité des réponses en ligne ! Ce qui nous a confirmé que cette barrière qu’est la facture numérique, l’est de moins en moins. Ça nous a aussi fait gagner de temps et économiser des ressources pour analyser les résultats. Nous avons reçu plus de réponse que lors de nos précédentes enquêtes en moyenne : plus de 10% du quartier ont répondu. C’est plus facile de prendre son téléphone, de scanner un QR code et de rentrer sur l’enquête pour pouvoir répondre… plus que de commencer à aller sur le talon-réponse, le photocopier, le renvoyer. On se rend compte qu’on pourrait se permettre plus souvent ce type de procédure. Nous ne sommes pas obligé, à chaque fois, de s’assurer à tous les niveaux ; la possiblité de répondre dans tous les sens par tous les moyens. Parfois ce n’est pas nécessaire.

[Accédez à la vidéo](https://www.youtube.com/watch?v=wd5l3Gm074k)

### Est-ce que vous recommanderiez d’utiliser Fluicity ? Et, allez-vous continuer de l’utiliser de cette manière ?

Oui. C’est un outil qui doit s’approprier, pas seulement à mon niveau, mais à tous les étages de la commune. Je pense que, très clairement, ça peut répondre à ce besoin là et ça nous permettrait d’en faire de manière régulière et plus efficiente dans la récolte de résultats et la participation… et clairement je le recommande.

> Fluicity a donné une certaine régularité dans la manière dont on organise les enquêtes au sein de la population.”\_

### Un dernier mot pour la fin ?

Globalement, ce qui me plaît avec Fluicity, c’est qu’on sent la volonté de s’adapter et d’évoluer en fonction des communes. À plusieurs reprises je me suis dit que ce serait bien qu’on parle notamment du filtrage, du QR code, de plein de besoins auxquels vous avez su vous adapter. C’est vraiment une force, d’être à l’écoute et d’améliorer votre outil sur la base de l’expérience utilisateur.




Arthur Del Marmol, responsable du cabinet en charge de la mobilité et de la transition numérique.

Avant d’utiliser Fluicity, comment organisiez-vous vos enquê

Il y a 5 ans, la commune de Woluwé-Saint-Pierre à Bruxelles lançait sa plateforme de participation citoyenne. Une décision innovante à l’époque qui s'est étendue depuis à de nombreuses communes en Belgique et en Europe.

Aujourd’hui, Arthur Del Marmol, responsable de cabinet en charge de la mobilité et de la transition numérique, nous parle de leur dernière consultation en ligne sur Fluicity : une enquête ciblée sur un quartier.


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